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Benjamin Griveaux : frustration palpable et chute des bourses

Crédits photographie : Visuel libre de droit

De l'affaire Griveaux à la chute des bourses.

Le 14 février 2020, jour de la Saint Valentin, Benjamin Griveaux retire précipitamment sa candidature à la Mairie de Paris. Le 5 janvier 2019, alors ministre, il était déjà contraint de s’enfuir de son bureau en courant. Bis repetita placent.

En pleine crise du coronavirus (les premiers cas ont été détectés en France le 24 janvier), c’est bien la circulation d’une vidéo de son appendice qui va précipiter les événements. Agnès Buzyn, ministre en charge de la santé, doit alors remplacer Griveaux au pied levé et c’est un jeune homme inexpérimenté (Olivier Véran) qui met en place une gestion de crise peu efficace. Depuis, les marchés financiers s’inquiètent et les bourses chutent.

Avec les TRES longues semaines de confinement qui s’annoncent (on a d’ailleurs une pensée émue pour lui et sa femme), Benjamin Griveaux aura le temps de préparer la suite de son livre publié en 2012 et intitulé « Salaud de pauvres ». L’ambitieux arrogant y expliquera que les Français sont jaloux car ils sont moins bien pourvus que lui. Ancien collaborateur de Dominique Strauss-Kahn de 2003 à 2007, il a été à bonne école, l’élève ayant même dépassé le maître.

Mais pourquoi avoir démissionné ? La révélation des frasques de Donald Trump un mois avant l’élection présidentielle américaine ne l’empêche pas d’être élu (et le puritanisme est plus fort aux Etats-Unis). Benjamin Griveaux, à la traîne dans les sondages, aurait même pu voir son capital sympathie se renforcer et ainsi tirer profit de cette cabale. Bon cavalier monte à toute main. Mais il a préféré, cette fois-ci, se retirer.